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Préambule
C’est sur la base de ce rapport, intitulé em«Plus de prévention, d’efficacité, d’équité et de maîtrise des arrêts de travail Neuf constats, vingt propositions »em, que le Gouvernement souhaite engager avec les partenaires sociaux, des négociations dans l’optique d’une réforme du régime actuel.
Les propositions marquantes
Propositions | Explications |
Diagnostic situation absentéisme | Partant du constat « Prévenir d’abord, et ainsi éviter des arrêts » du rapport, la proposition suivante est exprimée : emLa détection et l’action précoces en matière de désinsertion professionnelle dépendent d’abord de l’implication des entreprises. em emIl pourrait être posé pour l’entreprise une uobligation de diagnostic de sa situation d’absentéisme pour maladie u(en garantissant la confidentialité du secret médical) et, le cas échéant, de définition d’un plan d’action de prévention (adaptation des postes de travail, action corrective des atypies). Dans une logique assurantielle, des systèmes de modulation du taux de cotisation maladie (désormais la part « patronale ») pourraient être définis, pour tenir compte par exemple de l’écart du profil de sinistralité en matière d’arrêt de travail maladie d’une entreprise par rapport à la distribution de cette sinistralité dans son secteur d’activité. em emUne bonification pourrait être envisagée pour les populations susceptibles de subir un effet d’éviction (salariés âgés, en situation de handicap, autres…).em |
Une alternative aux arrêts maladie à temps complet par le télétravail | La proposition qui est exprimée est d’offrir une « alternative à l’arrêt de travail pour maladie à utemps completu ». Pour cela, le médecin traitant pourrait em« prescrire la possibilité du travail à domicile, sous forme de télétravail, de umanière alternative à une mise au repos total ou partiel ».uem Précisions importantes à ce sujet :
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Mieux contrôler les abus | A ce titre, la proposition suivante est exprimée dans le présent rapport :
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Modification de régime de carence | Sans aucun doute, la proposition la plus relayée par la presse : l’instauration d’un jour de carence u« d’ordre public »,u qui ne peut toutefois être envisagée qu’en contrepartie d’évolutions « permettant une meilleure prise en charge de certaines populations de salariés non couvertes par le complément employeur prévu par la loi de mensualisation ». em(voir plus bas notamment le thème « Modification du régime légal du complément employeur »)em |
Simplification du calcul des IJSS | Dans l’objectif annoncé de simplifier le régime actuel, les 3 propositions suivantes sont faites : 1. Une harmonisation des périodes de référence relatives aux droits et au calcul des IJSS maladie, maternité et AT-MP, conduisant à ne retenir qu’une seule assiette, exprimée en salaire brut ; 2. Les salaires pris en référence seraient ceux versés uniquement par le ou les employeurs du salarié au jour de l’arrêt (et non plus ceux versés par des entreprises que le salarié a quitté avant son arrêt de travail) ; 3. Une seule période de référence serait retenue : celle correspondant aux 12 mois précédant le jour de l’arrêt. |
Modification du régime légal du complément employeur | A ce titre, plusieurs propositions importantes sont exprimées comme suit : Extension de l’obligation légale du maintien employeur em« à l’ensemble des catégories de salariés, avec le minimum d’exceptions possibles »em (actuellement sont exclus de l’obligation légale du maintien employeur les salariés hors champ de la loi de mensualisation comme les intérimaires, les travailleurs à domicile, les saisonniers et les intermittents mais également les assistants maternels, les salariés des employeurs particuliers) ;
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Forfaitiser les IJSS | Le rapport indique que si les propositions précédentes étaient décidées (à savoir une amélioration du régime légal de l’obligation de maintien par l’employeur), 2 autres « simplifications majeures » pourraient voir le jour : 1. Une uforfaitisationu de l’indemnité journalière versée par la Sécurité sociale au titre des u30 premiers jours d’arrêt de travailu (le régime actuel est de 50% du salaire brut plafonné à 1,8 Smic) : les IJSS seraient donc chiffrées de façon identique pour tous les salariés, quels que soient les salaires bruts déclarés u(NDLR : cela ne concernerait toutefois que les 30 premiers jours d’arrêt, nous aurions donc un chiffrage des IJSS « à 2 vitesses »)u ; 2. Cette « simplification massive » comme l’indique le rapport, permettrait d’envisager une seconde simplification majeure : la ugénéralisation de la subrogation,u donc du maintien de salaire. |
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