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Comment les gestionnaires de paie se situent-ils sur les marchés du travail ? Quel type d'entreprise rétribue le mieux ses salariés ? Comment la rémunération varie-t-elle selon le lieu, la formation, ou l'expérience ? Quelles évolutions les salariés imaginent-ils pour leurs carrières ? C'est pour aider à répondre à ces questions et à beaucoup d'autres que LegiSocial publie les résultats de la première édition du baromètre des salaires des Métiers de la Paie en France en 2018.
A retenir
• Une rémunération annuelle brute moyenne de 31.000€ dans le secteur de la paie
• Des métiers de la paie pour le moment très féminins : 89% de femmes
• 9600€ d’écart de salaire brut en moyenne entre l’Île-de-France et la province
Un secteur ouvert à tous
Les métiers de la paie sont, pour le moment, très féminins (89% de femmes). 68% des répondants ont entre 30 et 50 ans, avec une moyenne d’âge qui se situe à 40 ans. Malgré cette moyenne d’âge, plus d’un quart des répondants (26%) ont moins de 3 ans d’expérience : les formations de gestionnaire de paie débouchent sur énormément d’opportunités et sont prisées en reconversion professionnelle. Tous les niveaux d’études sont représentés : 14% d’autodidactes ou de niveau Bac, 41% de niveau Bac+2, 23% de niveau Bac+3, 12% de niveau Bac+4 et 10% de Bac+5.
Des disparités de rémunération
On constate plusieurs écarts de rémunération : tout d’abord, les répondants de plus de 50 ans gagnent en moyenne 8.700 euros bruts par an de plus que les répondants de moins de 30 ans, soit 25% de plus. L’écart est aussi creusé entre l’Île-de-France et la province : les répondants de région parisienne gagnent, en moyenne, 9.600 euros bruts de plus par an que les répondants provinciaux, soit 24% de différence. Enfin, les répondants travaillant en entreprise sont en moyenne rémunérés 4.000 euros bruts par an de plus que ceux travaillant en cabinet comptable (soit 13% de plus).
Une rémunération pas à la hauteur
95% des répondants se disent intéressés et impliqués dans leur travail, et 71% d’entre eux sont motivés. Cela n’empêche pas 80,5%des répondants de penser que leur rémunération n’est pas à la hauteur de leurs compétences. De plus, là où 50% des sondés en cabinet comptable estiment que leur employeur contribue à leur développement professionnel (formations …), seuls 25% des sondés en entreprise pensent la même chose.
Un désir d'évolution
Dans le top 3 des envies d’évolution de carrière, on retrouve l’obtention de plus de responsabilités (47%), l’acquisition d’autres spécialités (39%) et le changement d’entreprise (32%). Un tiers (33%) des sondés déclare vouloir rester au même poste dans le futur. On peut remarquer que 30% des employés d’entreprises de moins de 10 personnes veulent, plus tard, se diriger vers l’audit. Dans les DOM-TOM, 43% d’entre eux répondent vouloir changer de métier (contre 9% sur l’ensemble des répondants). Quant aux répondants d’entreprises de moins de 10 salariés, 43% d’entre eux aimeraient changer d’entreprise (contre 32% sur l’ensemble des répondants).
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