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Modalités déclaratives
Questions | Réponses |
La prime doit-elle être déclarée par l’employeur aux administrations sociales et fiscales ? | OUI. La prime doit être déclarée comme un élément de rémunération non soumis à cotisations et contributions, afin notamment de permettre le contrôle du respect de ses conditions d’attributions. Modalités déclaratives DSN
En cas de versement de la prime excédant la limite de 1.000 € par salarié, le montant excédentaire est soumis à cotisations et contributions et doit être déclaré sur le CTP approprié à la déclaration de droit commun. |
Régime social
Questions | Réponses |
Quelles sont les cotisations, contributions et taxes bénéficiant de l’exonération ? | L’exonération porte sur les cotisations et contributions suivantes :
Appréciation plafond d’exonération Important :
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Régime fiscal
Questions | Réponses |
La prime est-elle exonérée d’impôt sur le revenu et du prélèvement à la source ? | OUI. Cette prime est exonérée de l’impôt sur le revenu. Elle ne doit pas être soumise par l’employeur au prélèvement à la source. |
Prime PEPA et prime d’activité
Questions | Réponses |
La prime est-elle prise en compte pour le bénéfice de certaines prestations telles que la prime d’activité ? | NON. De manière générale, la prime n’est pas prise en compte dans la détermination du revenu fiscal de référence. En outre, la prime exceptionnelle n’a pas à être déclarée fiscalement et n’est pas prise en compte pour le calcul du droit à la prime d’activité mentionnée à l’article L. 841-1 du code de la sécurité sociale. |
Non-respect conditions attribution
Questions | Réponses |
Quelles sont les conséquences en cas de non-respect de l’une ou de plusieurs des conditions d’attribution de la prime ? | Le bénéfice de l’exonération est conditionné pour l’employeur au respect de l’ensemble des conditions d’attribution. En cas d’absence d’accord d’intéressement l’ensemble des primes attribuées seront réintégrées dans l’assiette des cotisations et contributions et assujetties à l’impôt sur le revenu. Toutefois, dès lors que la condition de mis en œuvre d’un accord d’intéressement est remplie et afin d’éviter la remise en cause de l’ensemble de l’exonération, en cas de contrôle ultérieur donnant lieu au constat de l’absence de respect de l’une ou de plusieurs de ces conditions, les employeurs seront invités dans un premier temps à régulariser cette situation. Tolérance : régularisation En outre, à défaut, le redressement pourra être opéré dans des conditions similaires à celles applicables pour le contrôle de l’application des règles liées au caractère obligatoire et collectif des systèmes de garanties de protection sociale complémentaire fixées à l’article L. 133-4-8 du code de la sécurité sociale autorisant à réduire le redressement à proportion des seules erreurs commises. Ainsi, en pratique, le redressement sera réduit à hauteur des cotisations et contributions sociales dues sur les seules sommes faisant défaut ou excédant les conditions et limites prévus par la loi. Les sommes faisant défaut pourront être calculées en fonction du montant moyen de prime attribué et du nombre de salariés omis ou, lorsque la modulation n’était pas autorisée, en fonction de l’écart entre le montant des primes réduites à tort et le montant des primes non modulées défini par l’employeur. Les sommes en excédent correspondront notamment aux sommes exonérées versées à des salariés dont la rémunération excéderait le plafond défini dans l’entreprise ou attribués en substitution à d’autres éléments de rémunération. Montant > 1.000 € Par ailleurs, en cas d’exonération par l’employeur des primes excédant le plafond de 1.000 € par salarié, seule la part excédant cette limite sera assujettie dans les conditions de droit commun. Seuil de 3 Smic non respecté De la même manière, seules les primes versées aux salariés dont la rémunération excède le plafond de 3 SMIC seront réintégrées dans l’assiette sociale. |