Un nouveau plan pour réduire les tensions de recrutement

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RH Embauche

Le Gouvernement a présenté son nouveau Plan de réduction des tensions du recrutement de 1,4 milliards d’euros, qui s’inscrit dans la continuité du Plan d’investissement dans les compétences de 15 milliards d’euros.

Un nouveau plan pour réduire les tensions de recrutement
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Objectifs poursuivis

Ce plan a pour ambition de répondre aux besoins immédiats des entreprises, en orientant les demandeurs d’emploi et les salariés vers les métiers les plus demandés.

Il vise également à faciliter les transitions professionnelles des salariés, pour leur permettre de monter en compétences, et de se réorienter vers les métiers porteurs.

Ce plan porte, enfin, une attention spécifique aux demandeurs d’emploi de longue durée, en privilégiant les mises en situation en entreprise, qui ont démontré leur efficacité.

600 millions € seront investis pour former 350 000 salariés supplémentaires et leur permettre d’adapter leurs compétences aux besoins des entreprises, face aux mutations économiques et technologiques.

560 millions € seront mobilisés pour amplifier la formation des demandeurs d’emploi vers les métiers en tension, avec une attention particulière pour les demandeurs d’emploi de longue durée.
Objectif : former 1,4 million de demandeurs d’emploi en 2022.

240 millions € seront mobilisés pour encourager les entreprises à former des demandeurs d’emploi de longue durée.

Actions prévues

  • L’abondement de l’aide à la formation du Fonds national de l’emploi (FNE-Formation), pour permettre de financer des formations plus qualitatives et plus longues permettant au salarié de développer et mettre à jour ses compétences.

50 000 formations « longues » de 400 heures en moyenne pour des parcours de reconversion ou de transition et 300000 formations « courtes » de 40 heures en moyenne, pour des parcours de développement des compétences répondant aux enjeux immédiats de reprise particulièrement ciblés pour les TPE–PME seront ainsi proposées.

  • La simplification de la validation des acquis de l’expérience (VAE) pour faciliter la mobilité des actifs.
  • La simplification du dispositif « transitions collectives  » pour favoriser les reconversions professionnelles.

L’objectif est de le rendre plus accessible aux petites et moyennes entreprises et de créer un réseau local de délégués à l’accompagnement des reconversions professionnelles pour faciliter la vie des entreprises et renforcer l’action des 86 plateformes territoriales d’appui aux transitions professionnelles.

  • L’augmentation du nombre de formations associées à une promesse d’embauche, sous la forme d’une formation préalable au recrutement (AFPR) ou de la Préparation opérationnelle à l’emploi individuelle (POE I).

Ces formations seront renforcées et leur accès sera simplifié pour l’employeur.

  • L’amplification des Pactes régionaux d’investissement dans les compétences pour répondre aux besoins de recrutement dans les métiers en tension et pour co-construire des actions de formation sur mesure.
  • La remobilisation des demandeurs d’emploi de longue durée grâce à un diagnostic personnalisé et un plan d’actions qui prend en compte l’ensemble des difficultés de la personne : sociale, de santé, professionnelles. Pôle emploi s’engage à recontacter tous les demandeurs d’emploi de longue durée d’ici fin 2021 et les orienter vers les nouvelles mesures du plan.

Par ailleurs, Pôle emploi lancera un challenge national pour faire remonter les bonnes pratiques du terrain qui permettent de ramener vers l’emploi les demandeurs d’emploi de longue durée. Elles seront soutenues financièrement pour leur permettre de se développer.

  • Une aide de 8 000€ sera attribuée à tout employeur qui recrute un demandeur d’emploi de longue durée en contrat de professionnalisation.

Référence

Communiqué du Ministère du Travail du 27 septembre 2021.