Cet article a été publié il y a 2 ans, il est donc possible qu'il ne soit plus à jour.
- La Cour de cassation admet la régularisation d’une rupture conventionnelle irrecevable
- Rupture conventionnelle : la signature de la convention peut avoir lieu le même jour que l'entretien
- La nullité de la rupture conventionnelle imputable au salarié produit les effets d'une démission
- Quand le salarié trompe l’employeur et obtient son accord pour une rupture conventionnelle
Demande d’homologation
L’homologation a pour objet d’attester du respect des conditions de forme et de la liberté de consentement des parties lors de la rupture conventionnelle.
Une fois le délai de rétractation de 15 jours écoulé, la partie la plus diligente adresse une demande d’homologation à la DIRECCTE, par téléservice. En principe, c’est l’employeur qui se charge de la demande d’homologation.
Depuis le 1er avril 2022, la demande d’homologation doit obligatoirement être télétransmise en ligne via le site TéléRC.
Il est néanmoins possible à l’employeur (ou au salarié) d’indiquer au DREETS qu’il n’est pas en mesure d'utiliser le téléservice. Dans ce cas, la démarche peut toujours s’effectuer par le dépôt d'un formulaire auprès du DREETS.
Référence
Décret n° 2021-1639 du 13 décembre 2021.
Découvrir aussi : La rupture conventionnelle Dossier synthèse
Tout ce qu'il y a à savoir sur la rupture conventionnelle : ce dossier répond aux questions que vous vous posez ! Assurez-vous que vous êtes dans les règles en suivant la procédure et en vérifiant les cas où une rupture conventionnelle ne peut être conclue Aidez-vous de modèles de documents lors de vos démarches : convocation à un entretien, convention de rupture conventionnelle procès-verbal d'entretien ...