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Présentation de l’affaire
Un salarié est engagé du 9 mai 2000 au 16 décembre 2006, puis à compter du 18 juin 2007, en qualité de vitrier.
La société lui notifie les 27 juillet et 10 décembre 2016 2 avertissements.
Finalement, le salarié est licencié pour faute grave le 22 février 2017.
Concrètement, l’employeur avait sanctionné le salarié, lui reprochant d’avoir pris une journée de congé payé sans en avoir préalablement fait la demande ni reçu d’autorisation expresse.
Le salarié contestait cette interprétation, considérant avoir bel et bien formulé une demande de congés payés, estimant également avoir obtenu un « accord tacite » de son employeur, celui-ci étant resté silencieux après sa demande orale.
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