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Selon un sondage Opinion Way pour l’Anact publié à l’occasion de la Semaine pour la qualité de vie au travail :
- Plus de 8 actifs sur 10 estiment aujourd’hui que leur travail a du sens (39 % tout à fait, 45 % plutôt).
- 2 sur 10 s’interrogent (plus qu’avant la crise sanitaire) sur le sens de leur travail (avec une proportion plus importante de jeunes, d’actifs du secteur public et de manageurs).
- 4 sur 10 envisageraient de quitter leur emploi pour un emploi davantage porteur de sens dans les deux ans à venir (avec une proportion plus importante de jeunes, de manageurs et de femmes).
Le sens au travail
Pour les personnes interrogées, 3 dimensions contribuent à donner du sens au travail :
- Le sentiment d’utilité d’un métier (qu’il s’agisse de se sentir utile à la socie?te?, à la population, aux bénéficiaires/clients, ou à l’entreprise) ;
- La concordance entre valeurs personnelles et professionnelles ;
- La capacité du travail à contribuer au développement de chacun (possibilité de s’exprimer au travail, d’apprendre, de progresser, d’évoluer professionnellement, esprit d'équipe constructif, aspects relationnels…).
Un certain nombre d’actifs expriment cependant un écart entre ce qu’ils attendraient d’un travail « qui a du sens » et leur travail actuel.
- Ils déplorent notamment une rémunération insuffisante (34%) et une reconnaissance insuffisante (32%).
- Ils souhaiteraient pouvoir d’avantage s’épanouir et progresser dans leur carrière (31 %) mais aussi s’exprimer et faire des propositions sur leur travail (23%).
- Ils aspirent à des pratiques managériales plus en accord avec leurs valeurs (32 %), un travail réalisé dans de meilleures conditions (24 %) mais aussi un impact positif de leur travail en matière d’écologie (36 %).
Référence
Communiqué ANACT du 16 juin 2022