Il est interdit de conduire sous l'emprise du CBD !

Actualité
RH - Hygiène et sécurité Risques professionnels

La chambre criminelle de la Cour de cassation a jugé récemment qu'il est interdit de conduire sous l'emprise de CBD, quand bien même celui-ci est commercialisé légalement.

Publié le
Télécharger en PDF

Un arrêté du 22 février 1990 a classé le THC comme stupéfiant. Le CBD (cannabidiol) peut être légalement commercialisé en France dès lors que sa teneur en THC est inférieure à 0,30 %. Mais l'autorisation de commercialiser du cannabidiol n'autorise pas pour autant à conduire après en avoir consommé.

La Cour de cassation a en effet rappelé récemment que :

  • le Code de la route sanctionne le seul fait de conduire après avoir fait usage de stupéfiants ;
  • le seuil fixé par l’arrêté du 13 décembre 2016 est un seuil de détection du THC par une analyse salivaire et non un seuil d’incrimination d’une infraction.

Elle en déduit ainsi que le fait même de conduire après avoir consommé des stupéfiants est une infraction au Code de la route, quelle que soit la dose absorbée.

Dans cette affaire, le conducteur qui avait consommé du CBD a été condamné à une peine de 2 mois d’emprisonnement avec sursis, 6 mois de suspension de permis et 50 euros d’amende.

Cass. crim., 21 juin 2023, n° 22-85.530.

Au titre de son obligation de sécurité et de prévention des risques professionnels, l'employeur est tenu d'analyser et d'intégrer un tel risque dans son DUERP (document unique d'évaluation des risques professionnels) !

Accès à votre contenu même hors ligne

Recevez ce contenu par email

ou
ou

Réagir à cet article

Avez-vous trouvé cet article utile ?

Aucune note, soyez le premier à noter cet article

Votre note :

Commentaires

Aucun commentaire, soyez le premier à commenter cet article

Votre commentaire sera publié après connexion.

Une question sur cet article ?

Posez votre votre question sur le forum

Les questions liées sur le forum