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L’organisation du travail est connue pour avoir un rôle direct et indirect sur la santé au travail en général et sur la santé musculo-squelettique. La lombalgie, en milieu de travail, représente la première cause de morbidité ostéo-articulaire. Elle se définit par une douleur localisée entre la charnière thoraco-lombaire et le pli fessier inférieur. D’après les études existantes, le télétravail peut être à l’origine d’une sédentarité accrue, d’adoption de postures du tronc prolongées et inconfortables ou encore d’une augmentation des risques psychosociaux, comme l’isolement social, qui influencent la survenue et l’évolution de la lombalgie.
Suite aux trois confinements mis en place pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, l’activité professionnelle des français et son organisation s’en sont trouvées profondément modifiées, avec notamment un recours accru au télétravail.
Alors que le télétravail régulier s’inscrit dans la durée, notamment avec le développement du travail hybride, il a semblé nécessaire de mieux comprendre les liens complexes entre les conditions de télétravail, la symptomatologie dépressive et la survenue de lombalgie. Dans ce cadre, et sur la base d’un panel de l’enquête CoviPrev, Santé publique France a mené une étude qui vise à identifier les leviers d’action efficaces pour réduire les conséquences du télétravail ou du travail hybride sur la santé.
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