A l’occasion d’une récente mise à jour, le BOSS apporte des modifications sur la thématique du MNS, du 19 avril 2024, le BOSS modifie sa publication concernant l’application d’une DFS (Déduction Forfaitaire Spécifique) et le consentement du salarié. Notre
Afin de faciliter la découverte des modifications apportées par le BOSS, les parties modifiées (ou ajoutées) sont signalées en fond jaune, les parties supprimées sont signalées en fond bleu.
Montant net social – point II.A.1 : Ajout des règles de prise en compte de la prime de partage de la valeur pour le calcul du montant net social.
Version en vigueur avant la mise à jour du 19 avril 2024
Définition du montant brut
L’ensemble de la rémunération brute du salarié est pris en compte, indépendamment des exonérations, déductions, abattements ou franchises applicables et de l’assujettissement fiscal ou social.
Les éléments qui n’entrent pas en ligne de compte sont soit des données de paie qui ne sont pas des revenus soit, par exception, certains éléments de revenu qui restent totalement non pris en compte.
De manière non exhaustive, les éléments les plus courants à prendre en compte et à ne pas prendre en compte sont les suivants :
Eléments pris en compte dans le MNS
Eléments non pris en compte dans le MNS
Le montant brut des revenus d’activité (salaire de base, gratifications, primes de toute nature) ;
Le montant brut de la rémunération des apprentis et contrat d’accompagnement dans l’emploi ;
Les gratifications versées à l’occasion de stages en entreprise (pour leur intégralité) ;
Les primes de toute nature (y compris celles versées en cas d’impatriation ou d’expatriation, ou celles exonérées comme la prime de partage de la valeur) ;
La totalité des avantages en nature ou en espèces assujettis, évalués sur une base réelle ou forfaitaire ;
La participation des employeurs aux chèques-vacances et au financement des services à la personne (y compris la part exemptée socialement) ;
Les montants bruts versés au titre du maintien de salaire, des allocations complémentaires aux indemnités journalières de sécurité sociale, des indemnités complémentaires d’activité partielle ;
La rémunération perçue en contrepartie des périodes de congés ou de repos non prises et issues du compte épargne temps ;
Le montant brut des heures supplémentaires, complémentaires et JRTT monétisés ;
Les indemnités de congés payés versées par l’employeur qui figurent sur le bulletin de paie (pour information le montant net social relatif aux indemnités versées directement par les caisses de congés payés aux salariés sera notifié et déclaré par ces caisses) ;
Les avantages de pré-retraite et de cessation anticipée de certains travailleurs salariés (Cats) ;
La participation et l’intéressement, uniquement lorsque les sommes sont directement versées par l’employeur au salarié (pour information le montant net social relatif à la participation ou à l’intéressement qui n’est pas versé par l’employeur mais par un organisme externe à l’entreprise sera notifié et déclaré directement par cet organisme) ;
Les jetons de présence ;
Les indemnités de rupture de toute nature ;
Les revenus de remplacement versés directement par l'employeur, notamment les indemnités journalières de sécurité sociale en cas de subrogation par l'employeur (par exemple les indemnités légales d’activité partielle, les indemnités versées dans le cadre d’un congé de reclassement, les avantages de pré-retraite, les allocations de chômage intempérie, les indemnités de cessation d’activité versées aux salariés exposés à l’amiante, etc.).
Supplément familial de traitement, y compris dans le cas où il est reversé en partie ou en totalité au parent ex-conjoint de l’agent.
Les remboursements de frais professionnels (au réel ou forfaitaires) dans la limite de chacun de leurs plafonds d’exonération (ex : nourriture, grand déplacement, trajet domicile-travail, indemnité forfaitaire de télétravail, les indemnités d’entretien des assistants maternels, etc.). Les remboursements qui ne respectent pas les conditions pour être regardés comme tels sont, en effet, des éléments de revenu ;
Les avantages en nature ou en espèces exemptés socialement et fiscalement liés aux activités sociales (nourriture, avantages tarifaires, activités sociales et culturelles des CSE) ;
La part patronale pour le financement des garanties collectives à la complémentaire santé obligatoire (couverture des frais occasionnés par une maladie, une maternité ou un accident dits « frais de santé ») prévue au III de l’article L. 911-7 du code de la sécurité sociale et des options individuelles rattachées à ces garanties, ainsi que pour le financement des garanties collectives mentionnées à l’article L.911-1 du code de la sécurité sociale, et le versement santé prévu à l’article L. 911-7-1 du code de la sécurité sociale ;
L’intéressement et la participation placés sur des plans d’épargne ;
Les abondements de l’employeur aux plans d’épargne ;
Les sommes issues d’un compte épargne temps (CET) ou de jours de repos non pris transférés sur un plan d’épargne pour la retraite collectif (PERCO).
L’ensemble des revenus mentionnés sont pris en compte même en cas de saisies sur salaire et créances de pension alimentaire. Il en va de même du supplément familial de traitement, qui est pris en compte y compris dans le cas où il est reversé en partie ou en totalité au parent ex-conjoint de l’agent.
Version en vigueur avant la mise à jour du 19 avril 2024
Définition du montant brut
L’ensemble de la rémunération brute du salarié est pris en compte, indépendamment des exonérations, déductions, abattements ou franchises applicables et de l’assujettissement fiscal ou social.
Les éléments qui n’entrent pas en ligne de compte sont soit des données de paie qui ne sont pas des revenus soit, par exception, certains éléments de revenu qui restent totalement non pris en compte.
De manière non exhaustive, les éléments les plus courants à prendre en compte et à ne pas prendre en compte sont les suivants :
Eléments pris en compte dans le MNS
Eléments non pris en compte dans le MNS
Le montant brut des revenus d’activité (salaire de base, gratifications, primes de toute nature) ;
Le montant brut de la rémunération des apprentis et contrat d’accompagnement dans l’emploi ;
Les gratifications versées à l’occasion de stages en entreprise (pour leur intégralité) ;
Les primes de toute nature (y compris celles versées en cas d’impatriation ou d’expatriation, ou celles exonérées comme la prime de partage de la valeur) ;
La totalité des avantages en nature ou en espèces assujettis, évalués sur une base réelle ou forfaitaire ;
La participation des employeurs aux chèques-vacances et au financement des services à la personne (y compris la part exemptée socialement) ;
Les montants bruts versés au titre du maintien de salaire, des allocations complémentaires aux indemnités journalières de sécurité sociale, des indemnités complémentaires d’activité partielle ;
La rémunération perçue en contrepartie des périodes de congés ou de repos non prises et issues du compte épargne temps ;
Le montant brut des heures supplémentaires, complémentaires et JRTT monétisés ;
Les indemnités de congés payés versées par l’employeur qui figurent sur le bulletin de paie (pour information le montant net social relatif aux indemnités versées directement par les caisses de congés payés aux salariés sera notifié et déclaré par ces caisses) ;
Les avantages de pré-retraite et de cessation anticipée de certains travailleurs salariés (Cats) ;
La participation et l’intéressement et les primes de partage de la valeur (PPV), uniquement lorsque les sommes sont directement versées par l’employeur au salarié (pour information le montant net social relatif à la participation ou à l’intéressement qui n’est pas versé par l’employeur mais par un organisme externe à l’entreprise sera notifié et déclaré directement par cet organisme) ;
Les jetons de présence ;
Les indemnités de rupture de toute nature ;
Les revenus de remplacement versés directement par l'employeur, notamment les indemnités journalières de sécurité sociale en cas de subrogation par l'employeur (par exemple les indemnités légales d’activité partielle, les indemnités versées dans le cadre d’un congé de reclassement, les avantages de pré-retraite, les allocations de chômage intempérie, les indemnités de cessation d’activité versées aux salariés exposés à l’amiante, etc.).
Supplément familial de traitement, y compris dans le cas où il est reversé en partie ou en totalité au parent ex-conjoint de l’agent.
Les remboursements de frais professionnels (au réel ou forfaitaires) dans la limite de chacun de leurs plafonds d’exonération (ex : nourriture, grand déplacement, trajet domicile-travail, indemnité forfaitaire de télétravail, les indemnités d’entretien des assistants maternels, etc.). Les remboursements qui ne respectent pas les conditions pour être regardés comme tels sont, en effet, des éléments de revenu ;
Les avantages en nature ou en espèces exemptés socialement et fiscalement liés aux activités sociales (nourriture, avantages tarifaires, activités sociales et culturelles des CSE) ;
La part patronale pour le financement des garanties collectives à la complémentaire santé obligatoire (couverture des frais occasionnés par une maladie, une maternité ou un accident dits « frais de santé ») prévue au III de l’article L. 911-7 du code de la sécurité sociale et des options individuelles rattachées à ces garanties, ainsi que pour le financement des garanties collectives mentionnées à l’article L.911-1 du code de la sécurité sociale, et le versement santé prévu à l’article L. 911-7-1 du code de la sécurité sociale ;
L’intéressement et la participation placés sur des plans d’épargne ainsi que les primes de partage de la valeur (PPV) placés sur des plans d’épargne (y compris la CSG/CRDS calculée sur ces sommes ;
Les abondements de l’employeur aux plans d’épargne ;
Les sommes issues d’un compte épargne temps (CET) ou de jours de repos non pris transférés sur un plan d’épargne pour la retraite collectif (PERCO).
L’ensemble des revenus mentionnés sont pris en compte même en cas de saisies sur salaire et créances de pension alimentaire. Il en va de même du supplément familial de traitement, qui est pris en compte y compris dans le cas où il est reversé en partie ou en totalité au parent ex-conjoint de l’agent.
Précision sur les modalités de prise en compte dans le montant net social des indemnités journalières de sécurité sociale dans les cas de subrogation de l’employeur.
Version en vigueur avant la mise à jour du 19 avril 2024
13 bis. Les indemnités journalières de sécurité sociale, y compris dans les cas de subrogation de l’employeur, doivent-elles être prises en compte dans le montant net social figurant sur le bulletin de paie ?
Oui, cependant deux situations sont à distinguer.
En cas de subrogation par l’employeur, les indemnités journalières de sécurité sociale sont intégrées dans le montant net social, déclaré et pris en compte dans le montant figurant sur le bulletin de paie.
Dans le cas où les indemnités journalières de sécurité sociale sont versées directement au salarié par les organismes d’assurance maladie, elles sont intégrées dans le montant net social qui est affiché et déclaré par ces derniers.
Version en vigueur avant la mise à jour du 19 avril 2024
13 bis. Les indemnités journalières de sécurité sociale, y compris dans les cas de subrogation de l’employeur, doivent-elles être prises en compte dans le montant net social figurant sur le bulletin de paie ?
Oui, cependant deux situations sont à distinguer.
En cas de subrogation par l’employeur, les indemnités journalières de sécurité sociale sont intégrées dans le montant net social, déclaré et pris en compte dans le montant figurant sur le bulletin de paie. net social pour leur montant net des prélèvements sociaux applicables (CSG/CRDS notamment)
Dans le cas où les indemnités journalières de sécurité sociale sont versées directement au salarié par les organismes d’assurance maladie, elles sont intégrées dans le montant net social qui est affiché et déclaré par ces derniers.