Aide à l’embauche des jeunes : le "questions/réponses" du Ministère du travail

Fiche pratique
Paie Aide à l'embauche

Le Ministère du travail propose un « questions/réponses » concernant l’aide à l’embauche des jeunes de moins de 26 ans par une entreprise ou une association, mise en place par décret n°2020-982 du 25/08/2020.

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Point numéro 1 : les entreprises éligibles ou exclues

Questions

Réponses

Quel est le champ d’application de l’aide à l’embauche des jeunes de moins de 26 ans ?

Sont éligibles au bénéfice de l’aide les employeurs mentionnés à l’article L. 5134- 66 du code du travail établis sur tout le territoire national, à l’exception des établissements publics administratifs, des établissements publics industriels et commerciaux et des sociétés d’économie mixte.

Les particuliers employeurs ne sont pas éligibles à l’aide. 

(NDLR : le champ vient d’être étendu par décret du 16/10/2020, sont désormais éligibles à l’aide les personnes de la société anonyme La Poste).

Une association peut-elle bénéficier de l’aide ?

Oui 

Les associations sont assimilées à des entreprises en tant qu’employeurs de droit privé adhérents à l’assurance chômage et peuvent donc bénéficier de l’aide à l’embauche des jeunes.

La forme juridique de la société ou entreprise a-t-elle une incidence sur l’éligibilité à l’aide ?

Non 

La forme juridique de l’entreprise n’a pas d’influence sur l’éligibilité

Un groupement d’employeur est-il éligible à l‘aide ?

Oui 

Le groupement d’employeurs est une entreprise et il peut, dès lors qu’il remplit les conditions d’éligibilité, bénéficier de l’aide. Les contrats de travail dont il est tenu compte pour l’attribution de l’aide sont à la fois :

1.   Ceux des salariés permanents du groupement ;

2.   Et ceux des salariés mis à disposition au sein des entreprises adhérentes du groupement.

Un particulier employant une personne à domicile peut-il accéder à cette aide ?

Non 

Les particuliers employeurs ne sont pas éligibles à l’aide.

Une société qui reprend un fonds de commerce avec les salariés peut-elle bénéficier de l’aide pour ces embauches ?

Non 

Dès lors qu’il s’agit d’une reprise d’une entreprise, qui s’inscrit dans le cadre de l’article L.1224- 1 du code du travail, la modification de la situation juridique de l’entreprise (reprise d’entreprise, rachat de fonds de commerce par exemple), entraîne la poursuite des contrats de travail en cours chez le nouvel employeur.

Il ne s’agit donc pas de nouvelles embauches au sens du décret instaurant l’aide à l’embauche des jeunes. 

Oui 

En revanche, si des contrats donnant accès au bénéfice de l’aide ont été conclus par l’entreprise avant sa reprise, l’aide continuera d’être versée à l’entreprise reprenant l’activité de celle-ci.

L’aide est-elle ouverte au secteur public ?

Oui

L’aide est accessible aux entreprises publique inscrites au répertoire national des entreprises contrôlées majoritairement par l'État.

Non 

Ne sont, en revanche, pas concernés :

  • L'État ;
  • Les collectivités territoriales ;
  • Les établissements publics à caractère administratif (EPA), par exemple hôpitaux ou lycées ;
  • Les établissements publics industriels et commerciaux (EPIC) ;
  • Les sociétés d’économie mixte.

Les entreprises des départements d’outre-mer sont-elles éligibles à l’aide à l’embauche des jeunes ?

Oui 

L’aide est immédiatement applicable aux entreprises des départements d’outre-mer.

Deux sociétés différentes peuvent-elles bénéficier de l’aide au titre de l’embauche du même salarié ?

Oui 

L’aide sera proratisée en fonction du temps de travail dans chaque entreprise.

Un gérant de société (toutes formes juridiques comprises) peut-il bénéficier de l'aide s’il se salarie lui-même ?

Oui

Le gérant de société pourra bénéficier de l’aide pour lui-même sous réserve :

1.   Qu’il soit minoritaire (existence d’un lien de subordination) ;

2.   Et qu’il dispose d’un contrat de travail en qualité de salarié de la société.

Un gérant d’entreprise peut-il bénéficier de l’aide pour l’embauche d’un associé ou d’un cogérant ?

Oui 

L’aide peut être accordée pour l’embauche d’un associé ou d’un cogérant sous réserve qu’ils soient salariés de l’entreprise.

Non 

En revanche, l’aide est ouverte uniquement pour les salariés dont la rémunération au moment de l’embauche du salarié (c’est-à-dire à la conclusion du contrat de travail) est inférieure ou égale à 2 fois le SMIC horaire mensuel 

Exemple : en 2020, pour un contrat à temps plein, la rémunération brute mensuelle maximale ouvrant droit à l’aide est de 3 078,84 euros ; elle est de 1 539,42 euros pour un contrat à mi-temps.

Point numéro 2 : les critères d’attribution de l’aide

Questions

Réponses

A quelle date s’apprécie l’âge du salarié pour le calcul de l’éligibilité ?

Pour que l’employeur soit éligible au bénéfice de l’aide, le salarié devra avoir moins de 26 ans à la date de conclusion du premier contrat donnant accès au bénéfice de l’aide.

Il s’agit d’une condition d’accès au dispositif. 

Ainsi, en cas de renouvellement ou de prolongation d’un contrat à durée déterminée, le bénéfice de l’aide est maintenu même si le salarié a dépassé son 26ème anniversaire. 

Exemple :

1.   L’employeur qui recrute un jeune de 25 ans et 11 mois en CDD d’août à novembre ouvrant droit à l'aide ;

2.   Puis en CDI en janvier pour une rémunération inférieure à 2 SMIC pourra bénéficier de l’aide au titre du second contrat dans la limite du montant maximum sur l’ensemble de la période.

Comment s’apprécie la règle de non appartenance aux effectifs de l’employeur à compter du 1er août 2020 au titre d'un contrat n'ayant pas ouvert droit au bénéfice de l'aide (article 1 – 6° du décret n° 2020-982 du 5 août 2020) ?

L’article L.1111-3 du code du travail est retenu pour considérer le critère d’appartenance à l’effectif de l’entreprise au 1er août. 

Ainsi, en application de cet article, les contrats d’apprentissage, les contrats de professionnalisation, les CIE/CAE, les stagiaires ne font pas partie du décompte des effectifs de l’entreprise. 

Exemple :

1.   Si un jeune termine son contrat d’apprentissage en septembre 2020 ;

2.   Son employeur bénéficie de l’aide s’il l’embauche en CDD d’au moins 3 mois ou en CDI, sous réserve des autres conditions d’éligibilité.

Quels types de contrats peuvent ouvrir droit au bénéfice de l’aide ?

Ouvrent droit au bénéfice de l’aide :

  • Les CDI (incluant les CDI intérimaires) ;
  • Et les CDD d’au moins 3 mois, y compris lorsque les salariés recrutés sont à temps partiel (l’aide est alors proratisée en fonction du temps de travail). 

Les CDD intérimaires ne sont pas éligibles à l’aide.

Peut-on bénéficier de l’aide pour la conclusion d’un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation ?

Non 

D’autres dispositifs sont mis en place par l’État pour soutenir les entreprises embauchant en alternance.

Oui 

·En revanche, il est possible de bénéficier de l’aide pour l’embauche:

  • A l’issue de son contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, d’un jeune de moins de 26 ans en CDD d’une durée d’au moins 3 mois ou en CDI sous réserve du respect des critères d’éligibilité liés à la période de conclusion du contrat et de rémunération.

Quand le contrat de travail doit-il avoir été conclu pour que l’employeur puisse bénéficier de l’aide ?

Pour bénéficier de l’aide, l’employeur doit avoir conclu le contrat de travail avec le salarié à une date comprise :

  • Entre le 1er août 2020 ;
  • Et le 31 janvier 2021 inclus.

Un salarié recruté pour un CDD inferieur à trois mois à compter du 1er août puis sur un CDD de 6 mois avant le 31 janvier 2021 ouvre-t-il le droit au bénéfice de l’aide ?

Non 

Le salarié aura appartenu aux effectifs de l’entreprise sur un contrat non éligible après le 1er août, il ne pourra donc être éligible à l’aide sur son contrat suivant.

Quelle date doit être prise en compte pour l’éligibilité à l’aide : date de signature du contrat de travail ou date d’embauche ?

La date à retenir pour déterminer l’éligibilité à l’aide est celle de la conclusion du contrat c’est-à-dire la date à laquelle la signature par les deux parties est recueillie.

Y-a-t-il un nombre minimal ou maximal d'heures (durée hebdomadaire de travail) à respecter pour bénéficier de l’aide ?

Non 

Aucune durée hebdomadaire minimale ou maximale n’est imposée pour l’éligibilité à l’aide dans la limite du respect par l’employeur de la réglementation du temps de travail.

La réglementation de la durée du temps de travail applicable est celle de la convention collective ou des dispositions législatives en matière de durée de temps de travail. 

Le montant de l’aide est proratisé en fonction de la quotité du temps de travail pour les salariés à temps partiel. 

Exemple :

·       Le montant maximal de l’aide est de 4.000 € pour un contrat à temps plein et de 2.000 € pour un contrat à mi-temps.

Y-a-t-il un niveau minimal ou maximal de rémunération à respecter pour bénéficier de l’aide ?

Non

Il n’y a pas de niveau minimal de rémunération pour bénéficier de l’aide, dès lors que les dispositions relatives au SMIC et les dispositions conventionnelles sont respectées. 

En revanche, l’aide est ouverte uniquement pour les salariés dont la rémunération au moment de l’embauche du salarié (c’est-à-dire à la conclusion du contrat de travail) est inférieure ou égale à 2 fois le SMIC horaire mensuel. 

Exemple :

·       En 2020, pour un contrat à temps plein, la rémunération brute mensuelle maximale ouvrant droit à l’aide est de 3 078,84 euros ; elle est de 1 539,42 euros pour un contrat à mi-temps.

Le bénéfice de l’aide est-il maintenu dans le cadre d’une prolongation ou renouvellement de contrat ?

Oui 

Sous réserve du respect des conditions d’éligibilité par le nouveau contrat, l’aide sera maintenue dans la limite du montant maximal par salarié, même si le jeune a plus de 26 ans lors de la prolongation ou de la conclusion du nouveau contrat.

Le montant maximal par salarié s’applique à l’ensemble des sommes versées au titre des différents contrats.

Exemple :

  • Pour un salarié embauché sur un CDD de trois mois ;
  • Puis embauché en CDI ;
  • L’employeur pourra prétendre à la totalité de l’aide, sous réserve du maintien du salarié dans les effectifs de l’entreprise pendant un an.

Quelles conditions doit remplir l’employeur pour pouvoir bénéficier de l’aide ?

Pour bénéficier de l’aide, l’employeur doit satisfaire aux conditions cumulatives suivantes : 

  • Être à jour de ses obligations déclaratives et de paiement à l’égard de l’administration fiscale et des organismes de recouvrement des cotisations et des contributions de sécurité sociale ou d’assurance chômage, ou avoir souscrit et respecter un plan d’apurement des montants restant dus. Par dérogation, pour les cotisations et contributions restant dues au titre de la période antérieure au 30 juin 2020, le plan d’apurement peut être souscrit dans les conditions et selon les modalités définies à l’article 65 de la loi du 30 juillet 2020 de finances rectificative pour 2020 ;
  • Ne pas avoir procédé, à compter du 1er janvier 2020, à un licenciement pour motif économique sur le poste pourvu par le recrutement. Par ailleurs, l’employeur devra rembourser le cas échéant à l’État l’intégralité des sommes qui ont été perçues au titre de l’aide financière s’il apparaît que le recrutement d’un salarié a pour conséquence le licenciement d’un autre salarié ;
  • Ne pas bénéficier d’une autre aide de l’État à l’insertion, à l’accès ou au retour à l’emploi versée au titre du salarié recruté ;
  • Le salarié recruté ne doit pas avoir appartenu à l’effectif de l’entreprise à compter du 1er août (sauf dans le cas d’un renouvellement de contrat ayant précédemment ouvert le droit à l’aide) et il doit être maintenu dans les effectifs de l’entreprise pendant au moins 3 mois à compter du 1er jour d’exécution du contrat.

Quand l’employeur peut-il déposer sa demande d’aide ?

Les demandes d’aide peuvent être déposées à compter du 1er octobre 2020, dans un délai maximal de 4 mois suivant la date de début d’exécution du contrat.

Comment l’employeur doit-il demander l’aide ?

L’employeur qui souhaite bénéficier de l’aide à l’embauche doit en faire la demande auprès du télé service SYLAé mis à disposition par l’Agence de services et de paiement, gestionnaire du dispositif pour le compte de l’État.

La création d’un compte personnel par l’employeur n’est pas obligatoire lors de la demande d’aide.

A qui l’employeur peut-il s’adresser pour obtenir des renseignements ?

L’Agence de services et de paiement a mis en place un numéro d’assistance spécifique à l’aide à l’embauche des jeunes : 0 809 549 549 (service gratuit + prix de l’appel).

Quelles sont les autres démarches obligatoires pour l’employeur ?

Une fois la demande d’aide effectuée et validée par les services de l’Agence de services et de paiement (ASP), l’employeur devra saisir par l’intermédiaire du télé service SYLAé, à la fin de chaque trimestre, une attestation de présence trimestrielle du salarié.

Cette attestation trimestrielle devra être saisie dans les 4 mois suivant la fin de chaque trimestre d’exécution du contrat, le non-respect de ce délai faisant définitivement perdre le bénéfice de l’aide au titre du trimestre concerné. 

Cette attestation devra le cas échéant comporter les absences du salarié sur le trimestre, et permettra à l’ASP de calculer le montant de l’aide pour le trimestre. 

En cas d’embauche multiple, l’employeur doit-il faire une ou plusieurs demandes d’aide ?

L’employeur devra déposer autant de demandes d’aide que de jeunes embauchés.

Quelles pièces justificatives l’employeur doit-il réunir pour faire sa demande d’aide ?

Pour réaliser la demande d’aide, l’employeur devra disposer :

  • De sa pièce d’identité ou de celle de son représentant ;
  • De la pièce d’identité du salarié concerné ;
  • Du contrat de travail du salarié concerné. 

Ces pièces seront transmises à l’ASP par voie dématérialisée.

Point numéro 3 : le montant de l’aide

Questions

Réponses

Quel est le montant maximal de l’aide à l’embauche des jeunes ?

Le montant maximal de l’aide est de 4 000 € pour un salarié embauché pendant un an en CDD ou CDI à temps complet.

L’aide étant versée trimestriellement pendant un an, le montant maximal par trimestre est de 1.000 €.

Pour l’embauche d’un salarié en CDI à temps partiel représentant 80% d’un temps plein, à combien s’élèvera l’aide ?

L’employeur pourra prétendre à 80% de l’aide ;

  • Soit un maximum de 3 200 €, sur 12 mois ;
  • A raison d’un versement maximum de 800 € par trimestre.

L’employeur perd-il le bénéfice de l’aide en cas d’absence de son salarié ?

L’aide est proratisée au temps de travail effectif du salarié sur la base d’une attestation de présence transmise chaque trimestre par l’employeur.

Exemple :

  • Un salarié absent pendant 15 jours (avec retenue de rémunération) sur un trimestre.
  • Montant maximum de l’aide 1.000 € - (1/6*(1.000 €)) = 833,33 euros pour le trimestre

NDLR : 1/6ème représente le « poids » de 15 jours d’absence sur un trimestre, soit ½ mois pour le mois d’absence et converti à 1/6ème au titre de 3 mois.

Le bénéfice de l’aide est-il maintenu lorsque l’employeur a recours au dispositif d’activité partielle ?

Un employeur peut avoir recours à l’activité partielle pour un salarié embauché sur un contrat donnant lieu à l’aide à l’embauche des jeunes.

Néanmoins, l’aide ne sera pas due pour les périodes au cours desquelles le salarié est placé en position d’activité partielle (activité partielle classique ou APLD) au titre de l’article R. 5122-1 du code du travail ou en position d’activité réduite pour le maintien en emploi au titre de l'article 53 de la loi du 17 juin 2020, relative à diverses dispositions liées à la crise sanitaire, à d'autres mesures urgentes ainsi qu'au retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne, au cours du trimestre considéré.

Le calcul du montant de l’aide se fera donc au prorata en excluant les jours considérés.

Quelle rémunération est prise en compte pour apprécier la rémunération du salarié et l’éligibilité à l’aide ?

La rémunération prise en compte pour l’appréciation de l’éligibilité à l’aide est celle définie par le contrat de travail au moment de l’embauche du salarié.

Cette rémunération peut comprendre le salaire de base et les éléments accessoires de rémunération (primes, gratifications, avantages en nature ou en argent, etc.).

Seuls les éléments connus au moment de la demande sont pris en compte pour le calcul du niveau de rémunération.

Par exemple, le montant d’une prime de performance, calculé annuellement et en fin d’année, n’entre pas dans le calcul.

Quelle valeur du SMIC faut-il retenir pour déterminer l’éligibilité à l’aide ?

Pour un salarié rémunéré à temps plein dans une entreprise où la durée collective prise en compte est la durée légale de travail effectif de 35 heures hebdomadaires, le montant du SMIC à prendre en compte est la valeur en vigueur au 1er janvier de l’année considérée.

Le bénéfice de l’aide est-il maintenu pour un salarié embauché avec un salaire inférieur ou égal à 2 SMIC mais qui compte tenu de l’évolution de sa rémunération, excède par la suite le seuil maximal ?

Oui 

Le critère lié au niveau de salaire est une condition appréciée exclusivement lors de l’entrée dans le dispositif.

De fait, il n’entre pas dans le calcul du montant trimestriel de l’aide.

Seuls sont pris en compte pour le calcul trimestriel de l’aide la présence du salarié ou l’interruption du contrat de travail.

Exemple :

  • Dans le cas d’un salarié embauché le 1er septembre 2020 en CDD de 9 mois pour une rémunération égale à 1,8 SMIC ;
  • Et qui verrait son salaire augmenter à compter du 1er janvier 2021 (dépassant ainsi le plafond de 2 SMIC) ;
  • Le bénéfice de l’aide serait maintenu.

Le bénéfice de l’aide est-il maintenu en cas de rupture anticipée du contrat ?

Cas numéro 1 : 

  • Dans le cas où le contrat de travail est rompu prématurément dans les 3 premiers mois, aucune aide n’est versée à l’employeur, et ce même si la rupture est à l’initiative du salarié recruté.
  • Si un 1er versement a eu lieu avant la rupture, la somme sera recouvrée.

Cas numéro 2 : 

  • Si la rupture intervient après 3 mois, dans le cas d’un CDD d’une durée supérieure ou d’un CDI ;
  • L’aide versée est proratisée en fonction de la durée effective du contrat de travail.

Point numéro 4 : les règles de cumul