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- Quelles conséquences financières si la prise d’acte produit les effets d’un licenciement sans cause réelle en 2024 ?
- Quelles conséquences financières si la prise d’acte produit les effets d’un licenciement nul en 2024 (salarié non protégé) ?
- Quelles conséquences financières si la prise d’acte produit les effets d’un licenciement nul (salarié protégé) en 2024 ?
- Quelles conséquences si la prise d’acte produit les effets d’une démission en 2024 ?
Rappels des principes de base
La prise d’acte de rupture du contrat de travail par le salarié implique que ce dernier invoque des griefs envers son employeur.
Ainsi les griefs invoqués doivent être suffisamment importants pour qu’ils puissent ensuite être reconnus « fondés » par le conseil de prud’hommes, par la cour d’appel ou par la Cour de cassation si l’affaire se poursuit jusque là.
Les conséquences sont importantes :
- Les griefs sont fondés : la prise d’acte produit les effets d’un licenciement sans cause réelle et sérieuse ou d’un licenciement nul, avec toutes les conséquences financières qui en découlent ;
- Les griefs ne sont pas fondés : la prise d’acte produit les effets d’une démission.
C’est en quelque sorte une sorte de « pari sur l’avenir » que prend le salarié en rompant le contrat de travail par ce mode.
Contexte proposé
Supposons la situation suivante :
- Le salarié est entré dans l’entreprise le 15/01/2005 ;
- Il prend acte de la rupture de son contrat de travail le 10/09/2019 ;
- La prise d’acte produit les effets d’un licenciement sans cause réelle et sérieuse ;
- L’entreprise compte 19 salariés ;
- Compte tenu de son ancienneté, le salarié peut prétendre à un préavis de 3 mois en cas de licenciement ;
- Le salaire de référence est estimé à 2.000 € (méthode des 3 ou 12 mois).
Conséquence 1 : indemnité de licenciement
Le salarié peut prétendre au paiement d’une indemnité de licenciement, que notre outil vous propose dans sa détermination légale (il conviendra de chiffrer également l’indemnité de licenciement conventionnelle, en retenant la plus favorable).
Conséquence 2 : indemnité compensatrice de préavis + ICCP
Le salarié peut également prétendre au paiement d’une indemnité compensatrice de préavis, identique à celle prévue en cas de licenciement.
Compte tenu du fait que le salarié peut prétendre au paiement d’une indemnité compensatrice de préavis, une indemnité compensatrice de congés payés est également versée (elle est calculée au 1/10ème de l’indemnité compensatrice de préavis).
Conséquence 3 : application barème indemnité prud’homale
Les valeurs minimales et maximales suivantes vous sont proposées, ainsi que le report de l’ancienneté (toutes ces manipulations vont sont proposées sur notre outil disponible sur notre site).
Découvrir aussi : Prise acte rupture contrat de travail en 2024 Outil de gestion de la paie
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