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Les principes de base
Vous pouvez retrouver notre fiche pratique, qui vous présente les conséquences financières (de façon synthétique) d’une prise d’acte selon 4 situations envisageables.
Lire aussi : Quelles sont les conséquences financières d'une prise d'acte en 2020 ? Fiche pratique
La prise d’acte est un mode de rupture à la seule initiative du salarié, dont les conséquences financières pour l’entreprise peuvent être lourdes (et parfois également pour le salarié). Notre fiche pratique vous présente les notions fondamentales.
Exemple concret
Présentation du contexte
Supposons la situation suivante :
- Le salarié est entré dans l’entreprise le 15/01/2012 ;
- Il prend acte de la rupture de son contrat de travail le 10/09/2020 ;
- La prise d’acte produit les effets d’un licenciement nul (cela peut se produire lorsque la prise d’acte est justifiée par l’absence ou l’insuffisance d’un PSE) ;
- Compte tenu de son ancienneté, le salarié peut prétendre à un préavis de 3 mois en cas de licenciement ;
- Le salaire de référence est estimé à 2.000 € (méthode des 3 ou 12 mois).
Conséquence 1 : indemnité de licenciement
Le salarié peut prétendre au paiement d’une indemnité de licenciement, que notre outil vous propose dans sa détermination légale (il conviendra de chiffrer également l’indemnité de licenciement conventionnelle, en retenant la plus favorable).
Conséquence 2 : indemnité compensatrice de préavis + ICCP
Le salarié peut également prétendre au paiement d’une indemnité compensatrice de préavis, identique à celle prévue en cas de licenciement.
Notre outil vous propose alors (chiffrage selon le salaire de référence retenu pour chiffrer l’indemnité de licenciement légale).
Compte tenu du fait que le salarié peut prétendre au paiement d’une indemnité compensatrice de préavis, une indemnité compensatrice de congés payés est également versée (elle est calculée au 1/10ème de l’indemnité compensatrice de préavis).
Conséquence 3 : dommages et intérêts
Le salarié peut prétendre au paiement de dommages et intérêts, dont la valeur minimale est fixée à 6 mois de salaire (le chiffrage prend en considération le salaire de référence retenu pour le chiffrage de l’indemnité de licenciement, et sa valeur est sans aucun lien avec l’effectif de l’entreprise qui ne vous est pas présentement demandé de préciser).
Conséquence 4 : violation statut protecteur
Compte tenu de son statut, salarié protégé, une indemnisation au titre de la violation du statut protecteur s’ajoute à toutes les indemnités précédentes, dans la limite de 30 mois.
Aller plus loin
Notre site vous propose un outil spécifique composé :
- D’un outil Excel permettant de déterminer rapidement en quelques clics toutes les valeurs que nous venons d’énoncer ;
- Ainsi que 11 fiches pratiques vous présentant en détails ce dispositif et ses conséquences financières importantes et lourdes.
Lien vers outil en téléchargement immédiat
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