Rupture imposée et risques à négocier > le placard ?
Bonjour,
mon patron m'impose une rupture conventionnelle. Relation dégradée et management ahurissant (!) = je suis plutôt pour.
Cependant, je n'ai pas lu tout de suite le retour fait par la patronne à l'entretien annuel, mais une fois que cela a été fait, j'ai senti la colère monter : inversion des causalités, mensonges, approximations, mauvaise foi, ses remarques sont si éhontément mensongères, que c'en est de la calomnie ou de l'acharnement !
Donc, je pense toujours que le mieux pour moi est de partir et de trouver une entreprise plus saine, mais je me pose la question de demander une indemnité supra-légale.
Et à savoir : je lis ça et là que si la rupture est à l'initiative du patron, l'employé tiendrait le couteau par le manche.
Et là, j'ai un gros doute.
Si je demande 6 mois d'indemnité, sachant que ce ne sont pas des tendres,
qu'est-ce qui les empêche par exemple de renoncer à la rupture conventionnelle, et à me mettre au placard en dégradant mon quotidien, en attendant gentiment que je craque et que je démissionne ? Auquel cas j'ai tout perdu, on dit que les prud'hommes, c'est long et usant lorsqu'on souhaite se reconstruire avant tout.
Comment puis-je être protégée efficacement de cela ?
précision, si c'est utile : c'est ma 2eme rupture, la première, j'étais tellement abasourdie, que j'ai tout signé, sans discuter. Actuellement, je suis cadre dans une PME depuis 1 an pile fin janvier.