Cet article a été publié il y a 3 ans, il est donc possible qu'il ne soit plus à jour.
Références BOSS : points n°10 à 1110
Thèmes | Contenu |
Principe général | L’avantage en nature consiste :
Élément de rémunération soumis aux cotisations :
Une valeur brute :
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Article L.136-1-1 du code de la sécurité sociale et Cour de cassation, chambre sociale, 27 mars 1990, n° 87-43.813 | |
Modalités d’évaluation | La valeur de l’avantage en nature à réintégrer à l’assiette des cotisations et contributions sociales est déterminée :
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Chiffrage méthode forfaitaire ou réelle | Méthode forfaitaire : L’arrêté du 10 décembre 2002 prévoit un système de forfaits qui est applicable pour les principaux avantages en nature :
Méthode au réel :
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Situations particulières | Mandataires sociaux : AN logement
Valeur réelle < valeur forfaitaire
La participation du salarié
Salarié rémunéré exclusivement en avantages en nature
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Avantage en nature nourriture | |
Principe général |
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Titre restaurant | La participation de l’employeur à l'acquisition d'un titre restaurant est exonérée de cotisations de sécurité sociale :
Soumission en cas de non-respect
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Salariés nourris en cantine | Sont ici concernés les :
Principe général
Tolérance Toutefois, il est admis que :
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Fourniture repas nécessité service |
Ces dispositions concernent les personnels qui, par leur fonction, sont amenés par nécessité de service à prendre leur repas avec les personnes dont ils ont la charge éducative, sociale ou psychologique, à l’exclusion du personnel de cantine et de service. |
HCR | Pour les salariés et les titulaires d’un mandat social relevant des conventions collectives nationales des hôtels-cafés-restaurants, de restauration des collectivités, de la restauration rapide, des chaînes de cafétérias et assimilés et des casinos, lorsque l’employeur a l’obligation de fournir gratuitement la nourriture, la valeur de l'avantage en nature est fixée à :
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Avantage en nature logement | |
Définition |
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Usage mixte |
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Chiffrage | Lorsque l’employeur fournit le logement à son salarié, cet avantage est évalué :
L’option est laissée au choix de l’employeur. Celui-ci a la faculté de changer en fin d’exercice l’option prise en fonction de son choix (forfait ou valeur locative servant à l’établissement de la taxe d’habitation) pour l’année entière écoulée, salarié par salarié. |
Évaluation forfaitaire |
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Évaluation forfaitaire : par semaine ou au mois |
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Évaluation forfaitaire : cas particuliers | Usage partiellement professionnel du logement
Cette règle est applicable quel que soit le mode d’évaluation. Rémunération exclusivement sous forme d’avantage en nature logement
En conséquence :
Rémunération exclusivement sous forme d’avantage en nature logement plus congés payés
Salariés relevant de plusieurs employeurs (PEM)
Logements fournis aux mandataires sociaux
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Évaluation au réel : cas particuliers | Usage partiellement professionnel du logement
Versement d’une redevance par le salarié
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Logement occupé par 2 conjoints de la même entreprise | 2 situations envisageables Avantage en nature prévu sur un seul contrat de travail
Avantage en nature prévu ou pas sur les contrats de travail
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Partage de l’usage du logement entre plusieurs salariés |
Évaluation forfaitaire
Évaluation selon la valeur locative Suite à nos interrogations, l’URSSAF Caisse Nationale (ex ACOSS) nous confirme que :
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Partage de l’usage du logement entre plusieurs salariés et versement redevance | Lorsque l’employeur opte pour le forfait ;
Lorsque l’employeur opte pour la valeur locative :
Quelle que soit l’évaluation retenue (forfaitaire ou valeur locative) :
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Personne logée par nécessité absolue de service |
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Gardiens d’immeuble | L’évaluation de l’avantage en nature logement pour un gardien d’immeuble diffère :
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Versement redevance par le salarié | Suite à nos interrogations, l’URSSAF Caisse Nationale (ex ACOSS) nous confirme que :
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Avantage en nature véhicule | |
Définition |
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Mise à disposition permanente | Il y a mise à disposition à titre permanent du véhicule chaque fois que les circonstances de fait permettent au salarié d'utiliser à titre privé, et donc en dehors du temps de travail, un véhicule professionnel. On considère qu'il y a mise à disposition permanente :
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Trajet domicile-lieu de travail |
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Modalités d’évaluation | Lorsque l’employeur met un véhicule à disposition de son salarié, son utilisation privée constitue un avantage en nature. L’estimation de cet avantage :
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Evaluation forfaitaire et année incomplète |
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Véhicules électriques | Période 1er janvier 2020-31 décembre 2022
A noter par ailleurs que jusqu’au 31 décembre 2022 :
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Véhicules électriques : calcul forfaitaire | Lorsque l’avantage en nature est calculé sur la base d’un forfait :
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Avantage en nature NTIC | |
Définition |
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Liste NTIC | Les outils issus des nouvelles technologies de l'information et de la communication comprennent :
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Usage raisonnable |
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Dons matériel informatique | Depuis le 1er janvier 2019 :
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Méthode chiffrage | L'avantage résultant de l'usage privé est évalué, sur option de l'employeur :
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Avantage en nature sous forme de réductions tarifaires | |
Fourniture bien ou service |
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Cas particuliers | Avantage tarifaire « groupe d’entreprises »
Carte de réduction
Notion de produits non alimentaires invendus
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Mise à disposition de salle de sport par l’employeur |
Sont concernés :
En revanche :
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Mise à jour du 25 juin 2021
Le 25 juin 2021, le BOSS procède à plusieurs mises à jour sur les informations concernant les avantages en nature
Voici ces modifications proposées sous format synthétique.
Thèmes | Contenu |
Télétravail et titres-restaurants (§ 155) | La mise à jour du 25 juin 2021 sur le BOSS ajoute un nouveau paragraphe (§ 155) confirmant que : Les salariés en situation de télétravail doivent bénéficier de titres-restaurant si leurs conditions de travail sont équivalentes à celles des autres salariés de leur entreprise travaillant sur le site et ne disposant pas d’un restaurant d’entreprise. Ainsi, si les salariés de l’entreprise bénéficient des titres-restaurant, il en est de même pour les télétravailleurs à domicile, nomades ou en bureau satellite. |
Salarié rémunéré exclusivement en avantage en nature logement (§ 310) | Une ligne est ajoutée au paragraphe (signalée en fond jaune) au paragraphe 310 (§ 310) confirmant que le salarié :
Lorsque le salarié ne perçoit pas de rémunération en espèces au sens de l’article L. 242-1 du code de la sécurité sociale pendant le mois considéré, tout en bénéficiant d’un avantage en nature sous forme de logement, il est alors rémunéré exclusivement au moyen d'avantages en nature Cette situation concerne entre autres le salarié en suspension de contrat sans maintien de salaire qui bénéficie d’un avantage en nature logement. En conséquence, l’avantage de logement doit être évalué sur la base de la première tranche du barème et seules les cotisations patronales sont dues sur la valeur des avantages en nature. |
Avantage en nature véhicule au réel (§ 621 et 772) | La mise à jour du BOSS précise : 1. Qu’en cas d’achat par l’employeur, à l’issue de la location, du véhicule mis à disposition ; 2. La valeur du véhicule à prendre en compte pour procéder à l’évaluation de l’avantage en nature est la valeur d’achat du véhicule réglée par le loueur ou le crédit-bailleur (ne pas intégrer dans le calcul le dépôt de garantie). Nota : Les paragraphes 621 à 1120 sont présentés « barrés » lorsqu’il est demandé un affichage « Afficher les différences avec la version précédente », des précisions sont attendues à ce sujet… |
Références
BOSS (Bulletin Officiel de la Sécurité Sociale), mise à jour du 25 juin 2021
Mise à jour du 30 juin 2021
Le BOSS est actualisé afin de donner des informations importantes concernant les modalités d’exonération des avantages en nature attribués par l’employeur sous forme de subvention pour un accès facilité des salariés à un mode de garde en crèche.
Thèmes | Contenu |
Subvention versée par les employeurs : les 3 situations | Dans sa mise à jour du 30 juin 2021, le BOSS propose une nouvelle section (section 4) dans la thématique des avantages en nature, et qui aborde la « Subvention versée par les employeurs au profit de leurs salariés ayant recours à une solution de garde en crèche ou micro-crèche ». Les 3 situations suivantes, que nous allons détailler, sont envisagées à cette occasion :
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Entrée en vigueur | Les mesures que la publication du BOSS décrit :
Redressements en cours
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Subvention au titre d’une réservation de places | Un employeur peut verser à une crèche ou micro-crèche une subvention dans le but de réserver pour ses salariés, de manière collective, un nombre déterminé de places (communément dénommées « berceaux »). Avantage en nature
Tolérance Se référant au passage à un arrêt de la Cour de cassation du 8 octobre 2020, le BOSS confirme que :
Cour de cassation 2e civ. 8 octobre 2020, n°19-16.898 Réservation plus avantage tarifaire
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Participation versée au salarié | Est abordée ici la participation versée au salarié afin de réduire le coût supporté par rapport à la tarification de droit commun en tarification PSU comme PAJE Traitement indemnité mensuelle
Précisions La circulaire CNAF 2019-005 du 5 juin 2019 relative au barème national de participations familiales :
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Subvention visant à réduire le coût
| 3ème et dernière catégorie abordée par cette publication au BOSS, il s’agit de la subvention versée à la micro-crèche en tarification PAJE afin de réduire le coût supporté par les salariés par rapport à la tarification de droit commun. Les précisions suivantes sont apportées : Aide financière
Fraction de subvention
Régime social Cet avantage individualisé est :
La fraction de l’avantage qui excède cette limite doit être réintégrée dans l’assiette de cotisations et contributions sociales. Contrat employeur-micro-crèche Le contrat signé entre l’employeur et la micro-crèche doit indiquer :
Attestation annuelle Par ailleurs, afin de connaître le montant des avantages accordés au cours d’une année par un employeur à son salarié :
Un modèle de cette attestation est proposé par le BOSS, téléchargeable en cliquant ici. Exemple concret Le BOSS propose l’exemple concret suivant : Présentation du contexte
Au cours d’une année :
Chiffrage de l’avantage en nature L’employeur doit procéder à l’individualisation de l’avantage accordé à ce salarié pour vérifier dans quelle mesure il peut bénéficier de l’exclusion d’assiette prévue au titre de l’avantage crèche. Pour cela, il réalise le calcul suivant : (10h x 5 jours x 43 semaines x 9 €) – (10h x 5 jours x 43 semaines x 5,42 €) = 19.350 € - 11.653 €= 7.697 € d’avantage en nature Notification avantage individualisé annuel Le montant de l’avantage individualisé annuel accordé au salarié pour l’occupation d’une place en crèche s’élève à 7.697 €. Ce montant est notifié à l’employeur dans une attestation remplie chaque année par la micro-crèche. Traitement social
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Section 4 - Subvention versée par les employeurs au profit de leurs salariés ayant recours à une solution de garde en crèche ou micro-crèche
- Subvention versée à la crèche ou à la micro-crèche, en tarification PSU comme PAJE, avec pour seule contrepartie une réservation de places au profit des salariés de l’entreprise
1130
Un employeur peut verser à une crèche ou micro-crèche une subvention dans le but de réserver pour ses salariés, de manière collective, un nombre déterminé de places (communément dénommées « berceaux »).
Cette subvention, même lorsqu’elle est versée uniquement dans l'objectif de réserver des places sans obligation de les attribuer à un salarié nommément et préalablement désigné, constitue un avantage en nature dans la mesure où elle permet aux salariés de disposer d’une plus grande facilité d’accès à une place en crèche ou micro-crèche.
1140
Il est toutefois admis que la subvention versée, dont la valeur pour chaque salarié ne peut être déterminée, n'a pas à être prise en compte dans l'assiette des cotisations et contributions sociales, dès lors qu’elle permet seulement de réserver des places et n’a aucun lien avec un avantage tarifaire pour le salarié.
Texte de référence : Cass. 2e civ. 8 octobre 2020, n°19-16.898
1150
Lorsque la subvention de réservation entraîne en outre un avantage tarifaire pour le salarié, seul l’avantage tarifaire entre dans l’assiette des cotisations et contributions sociales, selon les modalités définies au C ci-dessous.
- Participation versée au salarié afin de réduire le coût supporté par rapport à la tarification de droit commun en tarification PSU comme PAJE
1160
Si le salarié verse à l’établissement d’accueil du jeune enfant (crèche comme micro-crèche) une participation correspondant au barème des participations familiales de la CNAF (barème prestation de service unique - PSU), éventuellement ajusté par le gestionnaire comme le permet la circulaire CNAF 2019-005, ou, pour les micro-crèches accueillant des foyers bénéficiaires du complément de libre choix du mode de garde (dites « MC PAJE »), au barème normal défini par le gestionnaire mais que son employeur lui attribue par ailleurs une indemnité mensuelle dans le but de réduire le coût supporté au titre de ce service, la part de cette indemnité qui excède 1 830 € par an et par salarié doit être réintégrée dans l’assiette de cotisations et contributions sociales.
1170
La circulaire CNAF 2019-005 du 5 juin 2019 relative au barème national de participations familiales prévoit que les gestionnaires d’établissements d'accueil de jeunes enfants (EAJE) doivent appliquer le barème de participations familiales pour recevoir la PSU mais qu’ils ont la faculté de prévoir un plafond de ressources supérieur à 5800 € en 2021 et 6000 € à compter de 2022, et de majorer le barème pour les familles ne résidant pas sur le territoire de la commune d’implantation de l’EAJE, ou ne relevant ni du régime général ni du régime agricole, ou encore en exigeant une cotisation modique d’adhésion.
Texte de référence : circulaire CNAF 2019-005 du 5 juin 2019 relative au barème national de participations familiales
- Subvention versée à la micro-crèche en tarification PAJE afin de réduire le coût supporté par les salariés par rapport à la tarification de droit commun
1180
Lorsque le salarié bénéficie d’un tarif négocié par son employeur ou le comité social et économique (CSE) dont le montant est inférieur au barème défini par le gestionnaire pour les parents ne bénéficiant pas d’une place réservée par leur employeur ou le CSE de leur entreprise, il s’agit d’une aide financière assimilable à un élément de rémunération.
L’avantage individualisé correspond alors à la fraction de la subvention de réservation qui couvre la différence entre le tarif normalement appliqué par la micro-crèche et le tarif dont bénéficie le salarié de l’entreprise réservataire. Cet avantage individualisé est exclu de l’assiette de cotisations et contributions sociales dans la limite de 1 830 € par an et par salarié. La fraction de l’avantage qui excède cette limite doit être réintégrée dans l’assiette de cotisations et contributions sociales. Le contrat signé entre l’employeur et la micro-crèche doit indiquer :
Le montant annuel de la subvention versée par l’employeur au titre de la réservation de berceaux,
Le barème défini par le gestionnaire pour les parents ne bénéficiant pas d’une place réservée par leur employeur ou le CSE de leur entreprise,
Et, le cas échéant, le barème défini par le gestionnaire pour les parents bénéficiant d’une place réservée par leur employeur ou le CSE de leur entreprise.
1190
Par ailleurs, afin de connaître le montant des avantages accordés au cours d’une année par un employeur à son salarié, la micro-crèche ou le cas échéant le réseau de micro-crèches ayant perçu la subvention de réservation doit renseigner en fin d’année une attestation à destination de l’employeur qui fait apparaître le montant de l’avantage individualisé accordé durant l’année au salarié
Exemple :
Un employeur verse à une micro-crèche PAJE une subvention annuelle de réservation de 60 000 € pour disposer 5 jours par semaine (10 heures par jour) de l’accès à 4 places. L’employeur a également négocié avec la micro-crèche un tarif horaire préférentiel appliqué à ses salariés dont le montant est fixé à 5,42 €, tandis que le tarif horaire normal appliqué aux autres parents s’élève à 9 €.
Au cours d’une année, un salarié demande à occuper un berceau cinq jours par semaine durant un an (hors congés). L’employeur doit procéder à l’individualisation de l’avantage accordé à ce salarié pour vérifier dans quelle mesure il peut bénéficier de l’exclusion d’assiette prévue au titre de l’avantage crèche.
(10h x 5 jours x 43 semaines x 9 €) – (10h x 5 jours x 43 semaines x 5,42 €) = 7 697 € d’avantage en nature
Le montant de l’avantage individualisé annuel accordé au salarié pour l’occupation d’une place en crèche s’élève à 7 697. Ce montant est notifié à l’employeur dans une attestation remplie chaque année par la micro-crèche.
L’avantage est exclu de l’assiette sociale pour la fraction qui n’excède pas 1 830 €. Dans cet exemple, l’employeur doit donc réintégrer dans l’assiette sociale la fraction de l’avantage en nature attribué sous forme de subvention de réservation versée à la micro-crèche et s’élevant à 5 867 €.
Publication du 30 juin 2021
Avantages en nature
Paragraphes 1130 et suivants : une nouvelle section précise les modalités d’exonération des avantages en nature attribués par l’employeur sous forme de subvention visant à faciliter l’accès de ses salariés à un mode de garde en crèche ou en micro-crèche.
Dans le cas où la subvention ne conduit qu’à réserver des places, l’avantage en nature est totalement exclu de l’assiette des cotisations sociales. Lorsqu’elle permet au salarié de bénéficier d’une réduction tarifaire, la doctrine précise les modalités et limites d’exonération de cotisations sociales de cet avantage. Les modalités de justification de l’attribution de l’avantage en nature sont également détaillées : un modèle d’attestation à remplir par la micro-crèche est fourni par l’administration. Ces mesures entrent en vigueur à compter du 1er janvier 2022. Dans l’intervalle, les contrôles ne feront l’objet que d’observations pour l’avenir.
Pour les redressements en cours le contrôleur pourra reprendre contact avec l’employeur en vue de requérir une attestation ou un justificatif attestant du montant des sommes versées ou à la charge du salarié. Il pourra être toléré que, dans le cas où l’employeur ne parviendrait pas à présenter un justificatif attestant du montant de l’avantage accordé au salarié, les redressements soient transformés en observations pour l’avenir.
Références
Publication BOSS (Bulletin Officiel de la Sécurité Sociale), du 30 juin 2021, ajout d’une section 4 à la thématique des avantages en nature